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18/05/2011

Viens - (Jean Fusari)



Tes mains et tes lèvres, là ta langue… c’est ça
Laisse toi, et aussi délasse toi… voilà
Libère tes gestes, glisse dans la chaleur
Sème ton esprit et les soucis de ton cœur

Approche-toi et colle-toi tout contre moi
Soupire de désir, inspire, tu verras
Deux âmes dénudées dans la seule moiteur
De lents mouvements d’une brûlante douceur

Ne crains pas mes caresses et sens mes baisers
Déverse-toi entière dans nos bras enlacés
J’entends ta chère poitrine qui palpite
Le sens-tu comme tu respires plus vite ?

Ecarte les cuisses, laisse-moi t’embrasser
Le temps d’une ivresse comme une éternité
Voilà donc ton regard quand ton corps crépite
Tu n’es plus tout à fait la même, profite

Si tu ne connais ta magie dis toi bien que
Tes courbes pures, sensuelles, chaotiques
Font au gardien de ton corps éphémère
La grâce d’oublier sa tristesse d’hier

Au pays des délices, des plaisirs extatiques
Ton souffle coupé est la seule musique
Et il n y a pas de damnés, que des Lucifers
Ouvre-moi grand les portes de ton univers

Comme une mer agitée, un bateau qui chavire
Laisse-moi t’emmener à bord de mon navire
Griffe-moi si tu débordes et t’emmêles
Ne t’étonne pas quand je te mords ma belle

Elle est prenante la sensation du délire
Quand tu perds le contrôle, que tu te sens frémir
Et souviens t’en, je veux que tu te rappelles
Aucun de nous deux ne peut vivre éternel

Mais à l’insu du monde, même des anges
Le temps brûlé à deux vaut mille louanges
Tu sais maintenant qu’il existe des heures
Où nous sommes des dieux disposant du bonheur

Et c’est fou je te dévore, tu me manges
Mais je ne t’aime pas plus que ça ma langueur
Et je t’ai rencontrée hier c’est étrange
Mais je jurerais presque que je te connais
...par cœur 

Jean Fusari

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