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05/04/2011

Va / par Axel d'Arbley


Je vous trouve bien triste, Madame,
Pour un soir comme celui-là
Et la détresse de votre âme
Résonne en moi comme sonne le glas

Pourquoi vos mots versent-ils donc,
Dans une vaine mélancolie
Alors qu’enfin, alors qu’au fond
Vous êtes à l’aube de votre vie

Bien sûr vous laissez derrière vous
Comme une partie de vous-même
Et sans doute cela fait un coup
Et bien sûr vous en restez blême

Mais l’avenir a ses secrets
Et recèle de nombreux plaisirs
Que l’on peine à imaginer
Et l’on devine toujours le pire

Les années passent
Tombent les feuilles
Quoi que l’on fasse
Quoi que l’on veuille

Mais l’envie dure
La joie demeure
Derrière les murs
Et au fond des cœurs

A demain

Axel d'Arbley

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