Oui ! Le temps bien est lourd
Quand on est loin, hélas, de vous
Et l’on est las, aveugle et sourd
Et l’on a plus envie du tout
De marcher seul sur ces longues routes
De continuer sur ces chemins
Car lorsqu’assailli par le doute
Le cœur n’est guère plus bon à rien
Mais à quoi bon dramatiser
Et voir des choses la face sombre
Car une chance nous est donnée
Et surgit parmi les décombres
Belle ! Nous savons l’heure de la fin
Celle où nous nous retrouverons
Allons, donc, et marchons sereins
Jusqu’à notre destination
Décembre fut long, Janvier accourt
Et avec lui viendront aussi
Les doux reflets que donne l’amour
Aux ciels gris et à la pluie
Je ne sais si ce vendredi
Je serais là pour voir venir
Cette heure entre toutes bénie
Ou se laisse vivre le désir
Mais ce que, en revanche, je sais
C’est que viendra, un jour, sous peu
Le temps de faire ce qu’il nous plaît
Pourquoi pas des bêtises à deux…
Bises
Axel d'Arbley
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