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Ta peau sombre,
Et ma montre dorée »
I
Je joue
J’esquisse des hélices
Dans l’espace…
La pensée a poussé bien vite, la pensée à
vitesse grand V
Vive comme un avion qui fait la course avec un
train
Deux formules un et un avion qui
Dans le ciel laisse une trace nuageuse mourir
à sa suite
Abandonnée…
Comme un sanglot coule à Mach III !
II
Je m’ennuie
Je dresse des fils et je jette des ponts entre
des concepts
De marbre
Comme Spiderman
Je tisse une toile nette
Brillante/précise
6 fois plus précieuse que le diamant, et que la
plus subtile
Des substances:
Ton enfance
III
Je glisse
Je jette une larme à droite,
Puis un bref regard à gauche,
1 ! 2 ! L’eau coule le long te ta joue
Fontaine de femme
3 ! 4 ! Et du haut de ton cou se jette un
ruisseau
Petit torrent du temps d’avant,
Qui tombe sans cesse mais ne ressent pourtant
aucun vertige
Toujours vestige mais jamais arrivé : déjà
passé et projet
Très vite arrivé.
IV
Je joue
Une sonate rouge sur la banquette arrière
Imaginaire,
D’une Ferrari Testarossa.
Par la fenêtre à Mach III
Je vois s’évaporer les effluves d’une ville
qui est en train de se dissoudre
Et à mesure qu’elle se désagrège
Elle prend l’apparence de l’or...
« Allo ?
Je vous entend très mal »
Arsène Hasar
S.F.
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