Et
des cheveux d’un noir criard, en longs corbeaux
Et
des prunelles aux doux reflets, sombres, abyssaux !
Elle
vole aux vents et aux bourrasqu’ de mon amour
Très
calmement, avec aisance, belle de
jour !
Et
belle’ toujours : jamais vous ne vous fanerez,
Avant
que d’être, hier déjà, vous existiez,
Sinon
ici, au moins là-bas, dans mon esprit
Là
où prévalent’ les idées seules ; je vous y vis !
Et
belle’ toujours : demain encore vous fleurirez
Qu’importent’
les piques et les épines de la rosée,
En
droites tiges et longues robes rouges écarlates
Vous
verrez l’aube donner relief aux berges plates
Et
plus légère que l’écume et que sa houle
Bulle
de verre, qui vole et se perd dans
l’éther
Boule
de nerfs, sans armateur : belle de mer !
Axel d'Arbley
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