Tous les lundis, on refait ses petites résolutions personnelles pour se donner le sentiment de s’accorder avec l’ordre juste, pas forcément celui dont notre tête dispose mais celui dont on croit que les autres estimeront juste. Il y a l’idée de soi-même et l’idée que les gens partagent.
1. Croire au Père Noël sans Coca Cola
Prendre des chemins différents et refuser une boisson cancérigène qui exploite le monde, qui crée des bulles, qui sucre la misère tout en polluant le monde de son slogan rouge. Ne plus boire de Coca, ni se rendre aux fast-food, c’est un mariage serein avec le temps.
2. Respecter l’autre sans la droite décomplexée
Cela veut dire ne plus perdre son temps à faire croire, à montrer, la quantité d’argent qui se trouve dans nos poches. Couper les budgets de Santé et d’Education revient à castrer un taureau. Remuer des pièces de monnaies dans ses mains c’est déjà le début d’un chant de guerre.
3. Communiquer sans Orange, Bouygues, communiquer sans Total
Etre présent 24/24 c’est montrer sa présence aux autres. Je communique donc je suis ne permet plus de pouvoir se retrouver, avec soi-même, avec les autres, dans les animaux et dans l’amour du réel. La communication met en place un faux espace-temps. Ce n’est plus moi qui existe, c’est moi aux travers les accessoires.
4. Trier les déchets sans nucléaire
L’indépendance énergétique ne peut se conter comme l’histoire d’un cirque. Continuer à soutenir l’énergie atomique cela revient à renforcer la non-information. Je laisse un cartel décider de la lumière de la maison tout en m’annonçant comme un individu éclairé.
5. Voter sans confiscation des pouvoirs
La monarchie pourrait revenir sans pour autant que le modèle de liberté ne soit remis en cause, la liberté est une idée qui se porte et ceux qui la porte doivent mériter un soutien populaire. Voter pour les mêmes depuis une trentaine d’années n’est pas un symbole de liberté, c’est accepter consciencieusement son enchainement et livrer sa femme à une prison d’hommes en se disant que ce n’est pas de notre faute, c’est celle du système.
6. Pouvoir vivre de vent et d’œufs sans aspirine
Avoir le droit de ses défoncer les veines avec des produits de qualité, de choisir comment s’abîmer est un cri qui rajeunit les poumons. Manger ça ne veut pas dire prendre des médicaments. Chier sur la gueule des confiscations partisanes et remettre à temps le pouvoir, non plus comme un métier, mais comme une délégation de services.
7. Baiser et aimer sans protocole
Se terminer au km 7 des routes et voir dans la farine intégrale un avenir plutôt qu’une perte de bénéfice. Refuser le gâchis n’est pas une bonne action, c’est une condition référentielle pour maîtriser ses non-limites, pour retourner le non-discours en un réel discours.
Targa Kolikov, une larme à l’œil pour le 50ème post d'Habunga
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