Anne Deon, Abstract like knights |
AMADA
Lové à même la mer
Au creux d’un lit de sable
Les heures passent, éphémères
Le temps m’est bien aimable
Et, tout à ma langueur,
Oisivement affairé
Qu’elles passent, qu’elles meurent ces heures
Souvenir en est gardé !
Bien sur le temps, si court,
Eût souffert un répit
Mais vains seraient les jours
Si n’existaient les nuits
Car une éternité,
Si près du paradis
Serrait une longue journée
Sans peine, sans joie, sans vie
La fin enfante l’instant
Qui chante du noir au blanc
L’instant est un fermoir
Qui grince quand vient le soir.
Madagascar
Axel d'Arbley
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